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Quelques chroniques… en accéléré (2)

J’ai fait cela une fois et j’ai trouvé sympa de présenter très vite quelques livres pour lesquels je n’ai pas  envie de faire une chronique détaillée, que j’ai abandonnés lâchement, ou dont la lecture date un peu … Voici donc des avis de lectures récentes ou moins récentes, qui n’ont pas remporté mes suffrages, je le dis tout net, sauf peut-être les  deux derniers.

Je n’ai pas dansé depuis longtemps- Hugo Boris

Ivan est un cosmonaute russe. Il a été choisi pour rester plus de quatre cents jours en orbite autour de la terre. Il en rêvait. Il s’est battu pour être choisi. Une fois là-haut, il n’est pas loin de devenir fou, sa femme et ses enfants lui manquent, il fait quelques crises de paranoïa (ses camarades de l’espace le détestent et veulent le mettre à l’écart…).

Ce livre est magnifiquement écrit (il a une sacrée plume Hugo Boris) extrêmement documenté et son sujet est fascinant…

Je m’ennuie comme rarement, je ne visualise rien (abondance de détails techniques, de mots barbares qui m’empêchent de me projeter), je m’énerve car je sens que je passe à côté de quelque chose, c’est sûr. J’apprécie Hugo Boris d’ordinaire. Je décide au moment où j’écris ces lignes d’abandonner, après une lutte acharnée de quatre jours. La conquête spatiale se fera sans moi.

Le bon serviteur- Carmen Posadas

Une photographe célèbre est victime d’une caméra cachée. On veut lui faire croire qu’elle doit son succès à un pacte avec le diable, à qui elle aurait vendu son âme. Le garçon qui joue le rôle du diable est beau comme un dieu ah ah ah… Là aussi, je me suis ennuyée et énervée. Je n’ai accroché ni au style, ni à l’intrigue abracadabrantesque. C’est dommage, mais après m’être endormie trois jours de suite sur la page 80, 81 et 82, j’ai lâché l’affaire. 79 pages lues qui m’ont paru bien longues… Il paraît que cette auteure a écrit de bons petits romans très prenants. Je n’ai pas choisi le bon, sans doute, en même temps il était dans ma PAL. N’en parlons plus.

La famille Martin- David Foenkinos

David est en panne d’inspiration pour son prochain roman. Il décide d’aborder la première personne qu’il croisera dans la rue et d’en faire le sujet de son livre. Ce sera Madeleine Tricot, quatre-vingt ans. L’écrivain fera ensuite la connaissance de sa fille Valérie, de son mari Patrick et de leurs deux enfants Jérémie et Lola. C’est la famille Martin…
Ce roman est charmant, drôle, tendre, pas hyper fouillé, certes, mais de temps en temps, il est sain de ne pas se prendre la tête. Et puis j’aime bien lorsque David Foenkinos devient un personnage de roman. ça m’amuse.

Cet écrivain, on l’aime ou pas du tout. Moi je l’aime, je lui pardonne même les quelques navets commis ( souvenez-vous de Deux soeurs warfff…) en souvenir de « La délicatesse » « Vers la Beauté »et d’autres petites choses vraiment beaucoup aimées…

Sa dernière chance -Armel Job

Sa-derniere-chance

J’ai découvert Armel Job pendant un séjour à l’hôpital, il y a quelques années. J’avais aimé ce que j’avais lu, je m’étais promis de poursuivre avec d’autres romans de cet écrivain et puis je l’ai oublié… pour y revenir en janvier avec « Sa dernière chance ». Élise, célibataire, bientôt quarante ans, vit chez sa soeur, gynécologue réputée, et son beau-frère, agent immobilier. Elle tient la maison, s’occupe des quatre enfants du  ménage. Elle serait fragile, incapable de vivre seule, pense-t-on. (Comme c’est pratique)
Et puis la voilà qui se met à chercher un homme sur Internet, ce qui déplaît fortement à la famille. Mais Elise n’en a cure, pas décidée une seule seconde à renoncer à l’antiquaire qu’elle vient de rencontrer. Sa détermination aura forcément quelques conséquences…

C’est addictif, efficace : Armel Job sait raconter des histoires, camper des personnages, planter des décors. Je n’ai pas pu lâcher ce roman avant de l’avoir terminé. J’ai fortement pensé à Henri Troyat pendant ma lecture, celui des romans sociaux, bourgeois, aux intrigues familiales prenantes ( comme j’ai aimé Troyat, grand auteur de sagas, mais aussi de superbes romans plus intimes, il ne faut pas l’oublier, c’était un Grand Monsieur…). Un Henri Troyat  plus contemporain. J’aime beaucoup. Cette fois, je n’attendrai pas dix ans pour relire Armel Job.

12 réflexions au sujet de « Quelques chroniques… en accéléré (2) »

  1. J’ai déjà lu deux ou trois romans d’Armel Job, efficace est l’adjectif qui convient et solide en ce qui concerne la psychologie. Le Hugo Boris semble bien hermétique ! C’est agaçant quand on sent qu’on aurait pu aimer !

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    1. Difficile à lire, le récit est noyé dans un vocabulaire technique et pointu . Je n’arrivais pas du tout à «  voir » ce que je lisais… inconcevable pour moi. Quant à Armel Job… il fait le job !( jeu de mots tout pourri😁, j’ai pas pu résister …)

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