Gourmandises du dimanche- Poulet Marbella de Yotam Ottolenghi

Cette merveilleuse- je pèse mes mots- recette d’Ottolenghi voyage de blog en blog. La première fois que je l’ai vue, c’était sur celui de Valérie, ensuite c’est ma copinaute Sandrion qui s’en est emparée. Mon problème pour la réaliser- malgré mon envie très forte- était l’origan frais, ingrédient incontournable et pas remplaçable par de l’origan séché. Je suis une urbaine, je vis en appartement et l’origan frais, ben c’est pas si simple à trouver. A vrai dire, je n’ai même pas eu à en chercher, ma Sandrion d’amour en a dans son jardin et a gentiment proposé de m’en envoyer par la poste. L’origan, lui aussi, a fait un petit voyage avant d’arriver, tout beau et parfumé, dans ma cuisine 🙂

Ma gentille Princesse à la pantoufle de vair, encore une fois merci merci merci !Tu mérites bien qu’un prince te fasse danser jusqu’au bout de la nuit. Nous nous sommes tellement régalés grâce à toi… Ce poulet mariné est tout simplement surréaliste gustativement et d’une simplicité enfantine dans sa réalisation.

Il vous faut :

4  cuisses de poulet (pilons et hauts), origan frais (15g), 3 gousses d’ail écrasées, un petit bocal de câpres et son jus (60g de câpres et 30g de jus du bocal),100g d’olives vertes dénoyautées, 45g de vinaigre de vin rouge, 30g d’huile d’olive, 120g de dattes Medjool découpées en 4 morceaux (pas trouvé, j’ai tout de même pris des dattes bio), 2 feuilles de laurier, 120g de vin blanc sec, sel poivre, 120 g de vin blanc, 20g de sirop de dattes (en ligne ou dans les magasins bio), sel et poivre.

J’ai enlevé la peau du poulet, je le fais toujours, vous pouvez la garder si vous voulez, c’est ce que Sandrion et Valérie ont fait.

Vous incisez la chair du poulet à plusieurs endroits et vous le faites mariner au frais 48h dans tous les ingrédients, sauf le sirop de dattes et le vin blanc. Vous le retournez toutes les 12 heures. Ok, c’est un peu long, mais ce plat est un vrai plat du dimanche, il est totalement festif, il est aussi beau à manger qu’à regarder. Un poulet de la sorte mérite bien qu’on patiente pour le déguster. Au bout de 48h, vous émulsionnez le vin blanc et le sirop de dattes et vous versez le mélange sur le poulet mariné. Vous enfournez à 160°C chaleur tournante, 2 bonnes heures pour moi. N’oubliez d’arroser le poulet avec son jus de temps en temps. A l’issue des deux heures, vous obtenez quelque chose de fou, une sauce aigre-douce soyeuse, un poulet sublimement parfumé, confit, tout tendre. N’ayez surtout pas peur du vinaigre, des câpres, du jus de câpres (je reconnais que ça peut filer la trouille), du vin blanc… l’ensemble est tout en harmonie, l’acidité est subtile, les dattes amènent douceur et caractère… C’est parfait. J’ai servi le poulet Marbella avec des patates rôties.

Voyez plutôt :

Pour se remettre de nos émotions, on va faire un tour chez Syl, elle va nous préparer un petit thé dont elle a le secret et mettre quelques douceurs sur la table. Je la connais, elle est comme ça.