Gourmandises du dimanche- Aubergines laquées au miso

Cette semaine, ça a été la course, si bien que je n’ai pas pu honorer le rendez-vous anglais proposé par Isa. Sorry… but, j’ai une petite merveille dans ma besace, cuisinée dimanche dernier et que je vous propose aujourd’hui. Je n’ai jamais mangé des aubergines aussi goûteuses et fondantes, sincèrement. On est dans le délice absolue. Ce sont des aubergines à la japonaise, avec du miso (ce condiment est incroyable) que j’ai trouvées chez Scally, elle-même inspirée de François Régis Gaudry. J’adore ce monsieur, je l’écoute le plus souvent possible sur FI où il anime « On va déguster ». Et c’est aussi un fin cuisinier !

Le miso apporte un goût inimitable, salé, profond, contrebalancé par la pointe de sucre. Comme François-Régis, j’ai tapoté avec mon pinceau pour bien pénétrer la chair des aubergines et le laquage était parfait, toute l’aubergine était imprégnée. La peau se mange sans problèmes.

Pour 3 personnes

• 3 aubergines (4, elles étaient petites)
• 60 g de miso blanc
• 2 c. à soupe de sauce soja
• 2 c. à soupe de mirin (saké liquoreux)
• ½ c. à soupe de sucre
• 1 c. à soupe de jus de citron
• Huile d’olive
• Ciboulette ciselée pour servir (pas mise)

Comment faire ?

Le laquage :

Dans une petite casserole, mélangez le miso, la sauce soja, le mirin et le sucre. Faites chauffer pendant quelques minutes sur feu moyen en mélangeant pour bien amalgamer tous les éléments.

Retirez les deux extrémités des aubergines lavées puis fendez-les.

Quadrillez la chair à l’aide d’un petit couteau.
Faites dorer les demi aubergines côté chair dans une poêle avec de l’huile d’olive, sur feu moyen. (étape indispensable)
Déposez les demi aubergines faces bombées en dessous sur une plaque de cuisson recouverte de papier cuisson.

Préchauffez votre four à 180°C.
Faites cuire vos aubergines pendant 20 à 25 min. Les aubergines doivent être bien caramélisées et fondantes. J’ai baissé à 170°C dans les 5 dernières minutes.

Une recette magnifique ! Comme les aubergines sont belles, dorées, moelleuses, une invitation coquine à les dévorer…  j’ai même l’impression qu’elles me font un clin d’oeil : viens me manger si tu l’oses… J’ose.

 

Je cours chez Isa, je cours, je cours. Me voici.

                 

 

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