« On quitte parfois un endroit parce qu’on n’aime pas y être. Et parfois on doit le quitter parce qu’on l’aime trop. »
Eleanor, la cinquantaine, revient dans la maison où elle a habité, où elle a été heureuse, à l’occasion du mariage de son fils. Cette maison qui l’a vue devenir épouse, puis mère, elle l’a pourtant quittée. Quelques indices relevés dans les premières pages font s’interroger le lecteur sur cette femme et ce qu’a été sa vie. Pourquoi est-elle partie de cet endroit qu’elle aimait tant? Pourquoi sa fille ne lui parle-t-elle plus? Et cet ex-mari, à l’air absent, quel rôle a t-il joué dans le départ d’Eleanor? Quelle est leur histoire?
Peu, à peu, on la découvre Eléanor, jeune orpheline de parents alcooliques et indifférents, menant sa barque avec courage, avançant malgré la solitude, les embûches, toujours le crayon à la main, si seule avant sa rencontre avec Cam… et puis les enfants qui naissent… et les bonhommes bouchons (quelle trouvaille !)
Je me tais. Ce livre est une totale merveille, un gros coup de coeur, tellement doux, tellement triste, tellement beau. J’ai tellement aimé que je ne trouve pas les mots ou alors j’ai perdu l’habitude d’écrire des chroniques, la dernière remontant déjà à quelques semaines.
Tout ce que je peux dire, c’est que je suis tombée amoureuse de l’écriture de Joyce Maynard, tellement sobre et émouvante. J’ai adoré cheminer avec Eléanor, vivre à ses côtés les moments de bonheur, de tristesse, m’indigner de qu’elle subit, l’admirer pour son courage et son sens du devoir, l’amour inconditionnel qu’elle porte à ses enfants… Quelle finesse, quelle délicatesse pour décrire la joie la plus pure comme le chagrin le plus terrible. J’ai déjà lu Joyce Maynard avec plaisir, mais ce livre c’est carrement du bonheur. Et quelle fin inoubliable, vraiment.
Ce roman merveilleux, à lire, à offrir aux gens qu’on aime, est entré au Panthéon des ouvrages qui laisseront des traces dans ma tête et mon p’tit coeur.
« Elle voulait raconter des histoires, mais des histoires qui parlaient des réalités et des difficultés de la vraie vie : une mère qui passait une heure à faire d’incessants allers-retours sur la même route pour retrouver le sabre d’un pirate Playmobil, ou un très jeune fils plantant sa tête dans un bol de gelée, juste pour voir ce que ça faisait. »
Quelle jolie couverture !
C’est une autrice dont j’entends souvent parler (en bien), mais je n’ai pas encore pris le temps de me lancer.
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Si tu te lances commence par celui-là, c’est un petit conseil …
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Comme Inganmic, et je me demande pourquoi je n’ai pas encore lu l’auteure!
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Même conseil qu’à Ingannmic, commence par celui-là!
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Pareil que Keisha, malgré une rencontre avec elle il y a quelques années. Je l’ai vue au festival America mais n’ai pas pu assister à une table ronde (trop de propositions à la même heure, il fallait faire des choix).
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Tu vas l’aimer Aifelle, c’est pas possible autrement …
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J’ai bien aimé les livres que j’ai lus d’elle avant celui-ci, mais là, je l’ai trouvé un cran au-dessus, et formidablement universel !
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Tout à fait ! Il est au dessus des autres romans de l’autrice …
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Trop de billets tentants sur ce livre, il est noté bien sûr !
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Mon grand coup de cœur de cette rentrée …
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La seconde partie m’avait déçue.
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Comment c’ est possible ???
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Trop noire, trop répétitive.
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Coucou ma douce amie,
Je n’ai pas pu lire pendant 1 semaine. Trop fatiguée, trop mal. J’ai repris doucement hier avec ce fabuleux cadeau que tu m’as fait. J’entame donc ma convalescence avec ce p’tit bijou. Je remange aussi donc c’est bon signe. 😋Merci, merci, merci! Je vais me régaler pendant les vacances car je ne doute pas que je vais beaucoup l’aimer. Bon dimanche!
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Recoucou,
Je me suis endormie très tard hier soir car je n’ai pas pu m’empêcher de terminer ce magnifique livre. Il restait quelques pages. J’ai éteint la lumière et puis 10 minutes plus tard, j’ai rallumé pour me replonger dedans. J’ai eu envie parfois, d’entrer dans le livre pour aider Eleanor et intervenir à sa place. Pourquoi avoir laissé cette situation s’installer? Je ne dévoile rien mais on ne peut pas ne pas se sentir touché(e) en lisant ce livre. Il prend aux tripes. Merci !
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Je suis tellement heureuse que tu l’aies aimé ♥️♥️♥️♥️
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Je cherche le menu du jour et je tombe sur cet article, tu en parles si bien de ce livre, que j’ai très envie de le découvrir. Mais à part ça y’a pas un p’tit truc à se mettre sous la dent par ici ? 🙂
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Si si j’allais écrire !!!!
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Ah oui, Joyce Maynard, que j’ai découverte avec « Et devant moi, le monde », où elle parle notamment de sa relation avec J.D. Salinger et de l’emprise de ce dernier sur la toute jeune femme qu’elle était. Un livre très fort. J’ai aussi aimé un roman que j’ai lu d’elle (j’ai oublié le titre en revanche, « Prête à tout » peut-être ?) et maintenant j’ai envie de découvrir celui-ci (et aussi celui où elle parle de son dernier amour et qui s’intitule « Un jour, tu raconteras cette histoire ». L’as-tu lu ?
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J’ai lu « un long week end » et « les filles de l’ouragan » que j’ai aimés mais celui-là plane au dessus de tous les autres ! Je note les titres dont tu parles et merci de ta visite !
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Je n’ai jamais lu l’auteure, je le retiens et quelle belle couverture !
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A lire absolument !!
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