« On n’est rien d’autre finalement. Que nos histoires ».
Franklin Starlight a 16 ans, c’est un garçon sérieux et travailleur. Il n’a pas connu sa mère et ne vit pas avec Eldon, son père, un alcoolique notoire. C’est le vieil homme qui l’élève, avec affection, (l’identité de celui-ci n’est pas révélée avant la fin du roman) .
Eldon est mourant et fait appel à son fils pour l’accompagner dans la montagne où il souhaite être enterré « comme un guerrier ». Les deux hommes se connaissent peu, mais Franklin, soucieux de faire son devoir, accepte. Ce long et douloureux périple va permettre à Franklin de découvrir peu à peu le secret de ses origines indiennes et bien d’autres choses encore sur ce père dont il se méfie à juste titre.
Ce livre est une merveilleuse surprise. Je l’ai commencé en me disant que j’allais beaucoup m’ennuyer. C’est lent, très contemplatif … Plutôt que d’abandonner ma lecture, ce que je déteste faire, je me suis fabriquée un petit planning en m’astreignant à quelques pages par jour. A la fin des vacances, je devrais l’avoir fini si je respecte le nombre de pages quotidien, m’étais-je dit (n’importe quoi…). En fait, je l’ai terminé hier soir ! J’ai explosé mon planning, car une fois entrée dans l’histoire, j’ai été submergée par la beauté, l’émotion, la douceur, la rudesse de ce roman. Je lisais le matin, après le petit dej’ et je dépassais toujours…
« Les étoiles s’éteignent… » est le roman de la nature, de la transmission, du secret, de l’impossibilité d’être heureux, c’est aussi un grand roman d’amour, infiniment triste. Alors, oui, le rythme est particulier, on chemine lentement dans l’arrière-pays de la Colombie-Britannique, on se pose près du feu pour écouter Eldon raconter son histoire, mais c’est ce rythme languissant qui, je crois, donne au roman ce charme singulier, quasi hypnotique.
Quelle belle découverte ! Mon premier est sûrement pas mon dernier Wagamese, écrivain « indigène canadien » décédé en 2012. La traduction de Christine Raguet est remarquable.
« Il ne s’intéressait pas aux livres et là où il passait le plus clair de son temps libre, nul besoin de grandes idées… Il entendait les symphonies du vent sur les crêtes, et les cris stridents des faucons et des aigles étaient pour lui des arias ; le grognement des grizzlis et le hurlement perçant d’un loup contrastaient avec l’oeil impassible de la lune. Il était indien. »
Beaucoup l’ont lu et aimé, par exemple Aifelle
Le genre de livre que l’on n’oublie pas, il est marquant ! J’ai aimé aussi « Jeu blanc » et j’espère que d’autres textes seront traduits.
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J’en lirai sûrement d’autres, celui- là est éblouissant !
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J’adore la première de couverture (très classe) de l’édition 10/18 et la chute de l’extrait que tu as choisi. Il m’a l’air très bien, ce bouquin. Je le note.
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Tu l’aimerais sûrement ! Bisous
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Un roman magnifique, et un auteur formidable.
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Oui complètement d’accord !
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Je tombe sur ton billet et je souris : j’ai commencé ce roman en juin dernier et l’ai abandonné assez vite car comme toi, je le trouvais très lent, et je n’arrivais pas à entrer dans l’histoire. Tu m’incites à le reprendre !
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Bonjour 🙂 c’est un livre très beau fort et émouvant … les premières pages sont lentes et après … c’est toujours lent mais inoubliable !
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Quel magnifique roman ! J’y repense encore avec émotion.
Bon dimanche.
BONHEUR DU JOUR (http://bonheurdujour.blogspirit.com)
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Oui, c’est une très belle découverte. Bon dimanche à vous !
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Superbe roman, en effet. Il me reste encore à lire « sa suite » qui attend bien patiemment dans ma liseuse.
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J’ai peur des suites … est-ce-que ça va être aussi bien ???
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C’est vrai que c’est souvent quitte ou double… Mais je suis confiant sur ce coup-là : c’est Wagamese, et les retours sur le roman ont été bons.
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Il y a aussi « jeu blanc » qui est paraît il excellent
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