« Mais il n’est déjà plus un enfant. Il se tient sur le sable, entre le rivage et une mer en perpétuel mouvement, et, comme on dit, l’eau monte ».
Des hommes, des femmes, juifs, demeurant ici ou là (New-York principalement) sont à la fois prisonniers de leur religion, de ses rites, tout en maintenant une distance avec elle (géographique, familiale). La judéité apparaît en filigrane de leurs histoires, d’amour le plus souvent. Ainsi, une jeune femme s’interroge sur l’avenir de sa relation avec un boxeur allemand, qui aurait pu faire parti des Waffen SS, s’il était né des années plus tôt (« Etre un homme »).
Nicole Krauss, que je découvre, écrit bien. Sa réflexion est poétique, pénétrante (cf : la citation en tête de ce billet). Les thèmes qu’elle aborde sont profonds, douloureux, intimes. Elle étire son fil rouge, la judéité, avec délicatesse, le mêlant à l’amour, l’amitié, la filiation.
« Je dors mais mon coeur veille » est le texte que je retiendrai. Il raconte l’intrusion dans la vie d’une femme d’un prétendu ami de feu son père. Il s’installe dans l’appartement qu’elle occupe. Les raisons de sa présence, pas hostile, juste incompréhensible pour la narratrice, demeurent obscures et j’ai trouvé la fin très belle, bien que nébuleuse.
J’ai le regret de dire qu’à l’exception de cette histoire et d’une ou deux autres, j’ai malgré tout vraiment peiné sur ce recueil qui en compte dix. Je me suis ennuyée la plupart du temps, ai ressenti un vague malaise à la lecture de certains passages que j’ai trouvé crus et inutilement crus, je précise (le cru ne me dérange pas lorsqu’il a du sens, ici il m’a semblé un peu plaqué, bof quoi). J’ai mis un temps infini à lire l’ensemble des nouvelles et à reprendre le livre une fois posé. La dernière en particulier qui donne son titre au recueil m’a laissé perplexe. Je pourrais la relire, sans doute le sens m’a-t-il échappé pour x raison, mais je n’en ai tout simplement pas envie. Je ne suis peut-être pas la bonne lectrice pour Nicole Krauss, dont j’avais l’intention de découvrir les romans, avant. Je suis un peu refroidie.
Une lectrice sur Babelio se disait heureuse de se trouver autant de proximité avec les personnages de ce recueil. C’est certainement là où le bât blesse à mon niveau. Je n’ai ressenti aucune proximité, peu d’empathie et comme souvent avec les livres qui ne me parlent pas beaucoup, j’ai lu celui-ci jusqu’au bout par politesse, sans me sentir vraiment concernée.
J’ai abandonné ce recueil, pourtant j’avais aimé un de ses romans, donc refais un essai,?
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Peut-être plus tard 🙂
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Bon, pas d’enthousiasme cette fois… Notre comète n’a pas sauté vers les étoiles. Une lecture qui va avec la météo.
J’espère que tu vas vite croiser un bel ouvrage. C’est peut-être déjà le cas…
Gros bisous et bon dimanche
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J’ai commencé un roman … ça démarre bien ! Bisous ma bichette à très vite !
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D’elle, j’ai beaucoup aimé « histoire de l’amour », mais je ne l’ai pas relue depuis. Je ne suis pas très tentée par le recueil de nouvelles.
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On peut s’en passer …
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Comme Aifelle, j’avais aimé Histoire de l’amour, mais ensuite, j’ai voulu lire Forêt obscure dont le sujet me paraissait intéressant, mais il m’est tombé des mains !
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Bon je le mets définitivement de côté 🙂
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C’est bien, tu es bien polie 😉
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Très 🙂
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arf, pas de bol…bon, je n’ai toujours pas lu Krauss depuis tout le succès de Histoire de l’amour, noté lors de sa sortie, et bien sûr pas encore lu…ke m’en tiendrai à ce titre si je me décide à la lire. c’est dommage, j’adore les nouvelles. bonne journée! 🙂
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Moi aussi j’adore ça … j’ai un autre recueil sous le coude, j’en ai toujours ! Bisous et bonne journée
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